Label bête
Mercredi 23 décembre 2009, par , // La danseuse de vélo
C’est effroyable !
Ce que vient de ressentir...
... Lucie.
Oui, Lucie.
Une toute récente retraitée qui vient de s’installer à la campagne.
Oui, à la campagne, parce qu’elle ne supportait pas d’avoir arrêté de travailler. Elle s’est sentie rejetée, exclue.
Eh bien, ... c’est effroyable !
Mais ce qu’elle vient de voir !!
Une horreur ! Une hideur ! Elle en a encore le cœur qui bat la chamade.
Eh bien, voilà :
le visage d’un homme. Un monstre, un vrai monstre ! Oh, le pauvre !
Lucie se dit que ça doit être un hydrocéphale ou quelque chose comme cela. Elle ne s’y connaît pas bien.
Oui, elle est ici depuis peu, donc ; s’est retirée, isolée. Elle apprécie cela, ce calme.
Aujourd’hui, elle en avait profité pour se promener.
Elle reprend son souffle. Elle est véritablement très choquée par ce qu’elle vient de voir. Oh, mais le pauvre ! Comment fait-il pour vivre comme cela, se dit-elle.
Elle a pensé à lui toute la soirée. Elle n’arrête pas de penser à lui. Quand il l’a vue, lui, elle (elle, lui, ...), il est parti en courant ; il s’est enfui. C’était à se demander lequel des deux était le plus terrifié.
Et cette espèce de goitre énorme ! Il avait un cou gigantesque ! On ne savait plus si c’était son cou ou bien le prolongement de son crâne ; de l’arrière de son crâne, de sa mâchoire !
Lucie pleure.
Aussi bien, maintenant, elle culpabilise. Elle compare sa propre situation à celle de ce... du... ; elle qui avait tant d’amis à Lyon.
Elle était entourée.
Eh bien, ...
... elle pense aux souffrances de cet homme. Et Lucie se dit que le malheureux doit souffrir bien plus qu’elle, et depuis bien plus longtemps. Mais elle proteste encore que c’en est assez, à la fin, de culpabiliser tout le temps ! Elle aussi a le droit de se plaindre, de déplorer son sort, de vouloir mieux !...
Cependant, l’image revient irrésistiblement. Elle a peur de s’endormir. Elle... Lucie..., si seule dans sa petite maison du Gard héritée, depuis deux ans déjà, d’une tante - bien... - éloignée...
Au fait, où habite-t-il ?!
Demain, elle essaiera de se renseigner au village.
Ce que vient de ressentir...
... Lucie.
Oui, Lucie.
Une toute récente retraitée qui vient de s’installer à la campagne.
Oui, à la campagne, parce qu’elle ne supportait pas d’avoir arrêté de travailler. Elle s’est sentie rejetée, exclue.
Eh bien, ... c’est effroyable !
Mais ce qu’elle vient de voir !!
Une horreur ! Une hideur ! Elle en a encore le cœur qui bat la chamade.
Eh bien, voilà :
le visage d’un homme. Un monstre, un vrai monstre ! Oh, le pauvre !
Lucie se dit que ça doit être un hydrocéphale ou quelque chose comme cela. Elle ne s’y connaît pas bien.
Oui, elle est ici depuis peu, donc ; s’est retirée, isolée. Elle apprécie cela, ce calme.
Aujourd’hui, elle en avait profité pour se promener.
Elle reprend son souffle. Elle est véritablement très choquée par ce qu’elle vient de voir. Oh, mais le pauvre ! Comment fait-il pour vivre comme cela, se dit-elle.
Elle a pensé à lui toute la soirée. Elle n’arrête pas de penser à lui. Quand il l’a vue, lui, elle (elle, lui, ...), il est parti en courant ; il s’est enfui. C’était à se demander lequel des deux était le plus terrifié.
Et cette espèce de goitre énorme ! Il avait un cou gigantesque ! On ne savait plus si c’était son cou ou bien le prolongement de son crâne ; de l’arrière de son crâne, de sa mâchoire !
Lucie pleure.
Aussi bien, maintenant, elle culpabilise. Elle compare sa propre situation à celle de ce... du... ; elle qui avait tant d’amis à Lyon.
Elle était entourée.
Eh bien, ...
... elle pense aux souffrances de cet homme. Et Lucie se dit que le malheureux doit souffrir bien plus qu’elle, et depuis bien plus longtemps. Mais elle proteste encore que c’en est assez, à la fin, de culpabiliser tout le temps ! Elle aussi a le droit de se plaindre, de déplorer son sort, de vouloir mieux !...
Cependant, l’image revient irrésistiblement. Elle a peur de s’endormir. Elle... Lucie..., si seule dans sa petite maison du Gard héritée, depuis deux ans déjà, d’une tante - bien... - éloignée...
Au fait, où habite-t-il ?!
Demain, elle essaiera de se renseigner au village.