Par ailleurs comme par ici

Dimanche 14 mars 2010, par Anna, Ivan Joseph // La danseuse de vélo

C’est à Meyrignac-l’Église. La maison familiale. La chaumière ? C’est que le toit n’est pas de chaume, vous savez : tout vernaculaire, qu’il est, le toit ; tout fait de lauzes ! De la pierre encore. En tranches, la pierre, sur le toit des maisons !
Ici, c’est la maison Bador. Du nom d’épouse de la mère de la mère du foyer. Ce bercail qui accueille Lucie. Tout juste douze mois après Jacquou... son frère Jacques tout personnel. Né, lui, dès le 29 décembre d’avant ! Ce n’était pas le même déplaisir alors, pour Madame Anne Naoul, née Bador. Lui, elle l’attendait... Disons qu’au moins, elle l’acceptait, le tolérait ; le nouveau-gars, le né-garçon. Mais Lucie... Autant François Naoul en voulait de sa fille, désirait cette suivante enfant - tant comme enfant, que comme enfante... -, autant sa femme... s’en serait bien passée.
Voilà toute la famille de cette sombre maternelle maison, un peu en retrait de l’église, ... à Meyrignac. La petite mais robuste bâtisse est la plupart du temps coincée entre le soleil et la première pente du Puy des Jantes à laquelle elle s’adosse. Lorsque Lucie est née - aujourd’hui, donc... -, il y avait encore le toit de lauzes. Ni fenêtres, ni lucarnes, par conséquent ; seules deux étroites entrées-à-lumière, sur le mur de façade, et qui encadraient de façon rapprochée la porte ; elle, déjà bleue...

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