Fluides - Partie I - Chapitre XXVIII
Mercredi 25 juillet 2012, par Fluides ou Le singulier pluriel
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Élisabeth
veut savoir si elle est responsable de l’accident de son frère ;
pour le réparer, bien sûr. La Brigade
est là pour l’aider dans tout ça. Varennes dirige les
opérations. « Il faut être organisé,
répète-t-elle sans cesse, méthodique !”
Elle élabore le plan d’action, distribue les rôles.
Varennes réfléchit... Il faut retrouver le vagabond. Que sait-on de lui ? Il se balance ! Par ailleurs, Élisabeth, avant le fameux jour du feu, l’a régulièrement vu posté en haut de l’escalier de la station de métro Abesses : il va falloir se mettre en planque là-bas.
« Ça, c’est du boulot pour Lydie ! De l’extérieur ! - Ah ben merci ! Façon statique quand même ! - T’inquiète pas, Lydie. Il faudra être présent constamment. On va par conséquent se relayer... À nous cinq, les vingt-quatre heures d’une journée peuvent être vite passées ! - Nous six ! rajouta Elisabeth. Si vous acceptez que je participe, en fonction de mes disponibilités, je suis bien sûr tout à fait disposée à prendre ma part de relais. - Vous voyez, sourit la systématique Laurence : vingt-quatre heures divisées par six, cela ne nous fait plus que des relais de quatre heures. Il s’agira d’être discret surtout. Chacun devra profiter de ses pauses pour avancer de son côté, selon sa tâche spécifique. Mais justement, dans quelle direction aller maintenant ?... Là, j’avoue, je suis un peu perdue. Le balancement m’intrigue. Il va falloir travailler là-dessus. Faites travailler vos méninges : une explication médicale ? un message ? autre chose ?... Vous connaissez la règle : ne retenez rien dans vos idées ; rien, ici, n’est absurde. Tiens, Christiane, toi et ton imagination débordante, pensez-vous à quelque chose ? - Pas pour l’instant. - Eh bien, surtout, n’hésite pas à nous prévenir si ça change ! »
J’ai oublié de vous dire : Lydie est déjà partie prendre son premier relais de planque. Ils en ont décidé ainsi. Elle sera tenue au courant de la suite des opérations lors du premier passage de témoin.
Varennes avait repris : « Au fait, Élisabeth, tu n’as rien oublié de nous dire ? Tu ne vois pas un élément, un indice que tu n’aurais pas mentionné, et qui pourrait nous aider. Dis-toi bien, toi aussi, que rien n’est a priori insignifiant... » Ça y est ! les voilà donc à présent tous au courant du trophée rapporté par notre héroïne : le reste d’acte de naissance de 1936. « Parfait ! Voilà du bon boulot, Élisabeth ! Michel, je crois qu’on entre là dans ton domaine. Il va falloir expertiser la chose. Essaie de faire parler ce bout de papier au maximum : une datation ? un nom ? un lieu ?... un lien avec le vagabond - dont on sait déjà qu’il est trop jeune pour être né en 1936 ?... est-ce l’acte de naissance d’un parent ? d’un ami ? l’a-t-il volé ? si oui, où ? Il nous faut du scientifique, là, Michel, je te dis ! Alors lâche-toi !! » Oui, ça y est, la Brigade s’anime ; la Brigade sourit...
Elle élabore le plan d’action, distribue les rôles.
Varennes réfléchit... Il faut retrouver le vagabond. Que sait-on de lui ? Il se balance ! Par ailleurs, Élisabeth, avant le fameux jour du feu, l’a régulièrement vu posté en haut de l’escalier de la station de métro Abesses : il va falloir se mettre en planque là-bas.
« Ça, c’est du boulot pour Lydie ! De l’extérieur ! - Ah ben merci ! Façon statique quand même ! - T’inquiète pas, Lydie. Il faudra être présent constamment. On va par conséquent se relayer... À nous cinq, les vingt-quatre heures d’une journée peuvent être vite passées ! - Nous six ! rajouta Elisabeth. Si vous acceptez que je participe, en fonction de mes disponibilités, je suis bien sûr tout à fait disposée à prendre ma part de relais. - Vous voyez, sourit la systématique Laurence : vingt-quatre heures divisées par six, cela ne nous fait plus que des relais de quatre heures. Il s’agira d’être discret surtout. Chacun devra profiter de ses pauses pour avancer de son côté, selon sa tâche spécifique. Mais justement, dans quelle direction aller maintenant ?... Là, j’avoue, je suis un peu perdue. Le balancement m’intrigue. Il va falloir travailler là-dessus. Faites travailler vos méninges : une explication médicale ? un message ? autre chose ?... Vous connaissez la règle : ne retenez rien dans vos idées ; rien, ici, n’est absurde. Tiens, Christiane, toi et ton imagination débordante, pensez-vous à quelque chose ? - Pas pour l’instant. - Eh bien, surtout, n’hésite pas à nous prévenir si ça change ! »
J’ai oublié de vous dire : Lydie est déjà partie prendre son premier relais de planque. Ils en ont décidé ainsi. Elle sera tenue au courant de la suite des opérations lors du premier passage de témoin.
Varennes avait repris : « Au fait, Élisabeth, tu n’as rien oublié de nous dire ? Tu ne vois pas un élément, un indice que tu n’aurais pas mentionné, et qui pourrait nous aider. Dis-toi bien, toi aussi, que rien n’est a priori insignifiant... » Ça y est ! les voilà donc à présent tous au courant du trophée rapporté par notre héroïne : le reste d’acte de naissance de 1936. « Parfait ! Voilà du bon boulot, Élisabeth ! Michel, je crois qu’on entre là dans ton domaine. Il va falloir expertiser la chose. Essaie de faire parler ce bout de papier au maximum : une datation ? un nom ? un lieu ?... un lien avec le vagabond - dont on sait déjà qu’il est trop jeune pour être né en 1936 ?... est-ce l’acte de naissance d’un parent ? d’un ami ? l’a-t-il volé ? si oui, où ? Il nous faut du scientifique, là, Michel, je te dis ! Alors lâche-toi !! » Oui, ça y est, la Brigade s’anime ; la Brigade sourit...
P.-S.
Fluides - Partie I - Chapitre XXVIII