Fluides - Partie I - Chapitre XXX
Vendredi 27 juillet 2012, par Fluides ou Le singulier pluriel
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Puis l’enquête a traîné, elle a
piétiné. Figurez-vous que nous étions
déjà à quelques jours de novembre ! Mais oui, bien
sûr, 2007, c’est tout à fait cela ! Vous imaginez ! La Brigade n’avait toujours rien trouvé depuis la découverte de Michel avant l’été...
Aujourd’hui est un jour gris. Charles a mis en œuvre sa machinerie infernale. Il apprend à Tintis, du moins le lui fait-il croire, à se réapproprier sa parole, à la maîtriser. En fait, ce qu’il y a surtout, c’est que Charles a dès sa rencontre avec le bas-lanceur formé le projet de détourner au profit de sa perversité le pouvoir de ce dernier.
Et d’en résulter cette scène étrange, qui se déroule depuis quelques temps dans le quartier : à la station de Vélib’ de Saint-Fargeau, bonneté, Tintis, qui se balance beaucoup moins, invectivant à présent bien plus précisément qu’il ne leur grognait dessus il y a encore quelques jours chaque utilisateur abasourdi au moment de son décrochage de vélo... avec, systématiquement, très vite, ensuite, un peu plus loin dans la descente qui mène à la place Gambetta, autant de chaînes qui déraillent, de pneus qui crèvent, de freins qui lâchent, de selles qui se desserrent brutalement, ou encore, tout simplement, de chutes, plus ou moins graves, de ces mêmes cobayes à deux roues...
Aujourd’hui est un jour gris. Charles a mis en œuvre sa machinerie infernale. Il apprend à Tintis, du moins le lui fait-il croire, à se réapproprier sa parole, à la maîtriser. En fait, ce qu’il y a surtout, c’est que Charles a dès sa rencontre avec le bas-lanceur formé le projet de détourner au profit de sa perversité le pouvoir de ce dernier.
Et d’en résulter cette scène étrange, qui se déroule depuis quelques temps dans le quartier : à la station de Vélib’ de Saint-Fargeau, bonneté, Tintis, qui se balance beaucoup moins, invectivant à présent bien plus précisément qu’il ne leur grognait dessus il y a encore quelques jours chaque utilisateur abasourdi au moment de son décrochage de vélo... avec, systématiquement, très vite, ensuite, un peu plus loin dans la descente qui mène à la place Gambetta, autant de chaînes qui déraillent, de pneus qui crèvent, de freins qui lâchent, de selles qui se desserrent brutalement, ou encore, tout simplement, de chutes, plus ou moins graves, de ces mêmes cobayes à deux roues...
P.-S.
Fluides - Partie I - Chapitre XXX