Fluides - Partie III - Chapitre I
Mardi 12 février 2013, par // Fluides ou Le singulier pluriel
J’ai certes mis du temps avant de me rendre compte de mon
erreur. Heureusement, aujourd’hui, à présent que c’est
fait, je peux cesser d’en subir les conséquences, si je le
décide. C’est bien sûr ce que j’ai décidé.
Et fissa encore !
Quoi ?! Je m’étais fourvoyé ? Je ne voyais pas que j’étais moi-même, à l’intrigue que j’avais entrepris de raconter, le frein à main que l’on a omis de desserrer au moment du démarrage ?! Qu’à cela ne tienne, cela va changer ! Je serai désormais le moteur ! Et un turbo encore ! Je suis celui qui en sait le plus sur toute cette histoire, cette histoire qui patine ? Eh bien, je vais te lui donner un de ces coups de fouet, moi, à cette histoire ! Je vous le dis, lecteurs ! Pour Pascal Sosia, à présent, ça va verser sérieux dans l’interventionnisme !
Pas plus loin que ce matin, j’ai sauté sur la première occasion : ding dong !
- ... Oui ? Qui est-ce ?
- Je te réveille Élisabeth ? C’est Pascal.
Elle m’ouvre la porte. De toute évidence, et malgré sa dénégation, vu l’ébouriffement de sa chevelure ainsi que le temps qu’elle a mis avant de répondre, c’est pourtant bien le cas.
- Non, je suis déjà réveillée depuis un moment. Seulement, comme nous sommes dimanche, je traîne.
- En tout cas, ta sonnette marche impeccable ! Bravo !
- Ah oui ! Merci !
Je la taquine.
- Tu vois, de toute façon, si tu avais été endormie... tu n’aurais pas pu m’échapper cette fois !
La malice de son regard me montre qu’elle comprend que je ne suis pas dupe. Mais elle ne veut pas revenir sur la première version qu’elle m’a donnée.
- Quoi qu’il en soit, Pascal, dis-moi un peu ce qui t’amène ainsi de bon matin et surtout d’une aussi bonne humeur.
- Je venais t’inviter. Tu fais quelque chose vers la fin de l’après-midi ?
- Non, jusqu’à nouvel ordre.
- Une petite partie-crêpes chez moi, ça te tente ?
- Oh oui ! Excellente idée ! Avec plaisir !
« À tout à l’heure etc. »... Voilà, l’hameçon est lancé. Puisqu’il s’agit... d’agir, à présent, et de ne plus seulement écrire sur l’action de l’histoire, autant le faire au plus vite, afin de rapidement lui redonner du rythme.
Quelques heures plus tard, Élisabeth est chez moi. J’expédie promptement les convenances et civilités d’usage - avec notamment quelques nouvelles demandées au sujet de la santé du jumeau de mon invitée -, et, dès les premières galettes, j’attaque de front.
- Et alors, Élisabeth, cette enquête de ta fameuse Brigade, où en est-elle ?...
Quoi ?! Je m’étais fourvoyé ? Je ne voyais pas que j’étais moi-même, à l’intrigue que j’avais entrepris de raconter, le frein à main que l’on a omis de desserrer au moment du démarrage ?! Qu’à cela ne tienne, cela va changer ! Je serai désormais le moteur ! Et un turbo encore ! Je suis celui qui en sait le plus sur toute cette histoire, cette histoire qui patine ? Eh bien, je vais te lui donner un de ces coups de fouet, moi, à cette histoire ! Je vous le dis, lecteurs ! Pour Pascal Sosia, à présent, ça va verser sérieux dans l’interventionnisme !
Pas plus loin que ce matin, j’ai sauté sur la première occasion : ding dong !
- ... Oui ? Qui est-ce ?
- Je te réveille Élisabeth ? C’est Pascal.
Elle m’ouvre la porte. De toute évidence, et malgré sa dénégation, vu l’ébouriffement de sa chevelure ainsi que le temps qu’elle a mis avant de répondre, c’est pourtant bien le cas.
- Non, je suis déjà réveillée depuis un moment. Seulement, comme nous sommes dimanche, je traîne.
- En tout cas, ta sonnette marche impeccable ! Bravo !
- Ah oui ! Merci !
Je la taquine.
- Tu vois, de toute façon, si tu avais été endormie... tu n’aurais pas pu m’échapper cette fois !
La malice de son regard me montre qu’elle comprend que je ne suis pas dupe. Mais elle ne veut pas revenir sur la première version qu’elle m’a donnée.
- Quoi qu’il en soit, Pascal, dis-moi un peu ce qui t’amène ainsi de bon matin et surtout d’une aussi bonne humeur.
- Je venais t’inviter. Tu fais quelque chose vers la fin de l’après-midi ?
- Non, jusqu’à nouvel ordre.
- Une petite partie-crêpes chez moi, ça te tente ?
- Oh oui ! Excellente idée ! Avec plaisir !
« À tout à l’heure etc. »... Voilà, l’hameçon est lancé. Puisqu’il s’agit... d’agir, à présent, et de ne plus seulement écrire sur l’action de l’histoire, autant le faire au plus vite, afin de rapidement lui redonner du rythme.
Quelques heures plus tard, Élisabeth est chez moi. J’expédie promptement les convenances et civilités d’usage - avec notamment quelques nouvelles demandées au sujet de la santé du jumeau de mon invitée -, et, dès les premières galettes, j’attaque de front.
- Et alors, Élisabeth, cette enquête de ta fameuse Brigade, où en est-elle ?...
P.-S.
Fluides - Partie III - Chapitre I